Connexion 6G en mer via des satellites à basse altitude

L'industrie des communications a fait un nouveau bond en avant, brisant les frontières et repoussant les limites de la technologie. Lors de la récente réunion du Conseil économique d'urgence, le ministère sud-coréen des Sciences et des TIC a annoncé une proposition concernant les « stratégies de développement des technologies de communication par satellite ». L'objectif du ministre de la Science et des TIC est de lancer 14 satellites de télécommunications en orbite basse, soit entre 300 et 1 500 km, d'ici 2031. Cela permettra de répondre à la normalisation des réseaux intégrés sol-satellite, notamment de l'Union internationale des télécommunications (UIT) et du 3GPP.

L'avantage évident des télécommunications par satellite est la capacité à fournir une connexion à faible latence permettant des communications à haut débit. Si l'on ajoute à cela les avantages pour les zones où les communications existantes sont difficiles, comme les régions montagneuses ou marines, où il est difficile de créer et de soutenir les infrastructures requises, les solutions impliquant des satellites constituent l'approche logique pour répondre à l'augmentation des futures demandes.

Dans le cadre du développement et de l'amélioration de la logistique du transport maritime intelligent, un réseau d'essai va être mis en place. Le ministère des Océans et de la Pêche ainsi que le ministère des Sciences et des TIC utiliseront les satellites pour tester des technologies telles que les systèmes de télécommande de navires autonomes et les services d'information sur le trafic maritime. En outre, le plan prévoit d'essayer de connecter le réseau d'essai des satellites en orbite basse au système de télécommunications de la mobilité aérienne urbaine (UAM), complétant ainsi la boucle de la connectivité par voie terrestre, aérienne et maritime. 

Tout cela fait partie d'un ensemble plus large de technologies intégrées montrant que la Corée du Sud est à la pointe du progrès en la matière. Compte tenu de l'extension continue du marché international des communications par satellite, le ministère des Sciences et des TIC est bien placé pour poursuivre la planification du développement de ses avancées technologiques et renforcer les connaissances au sein de l'industrie spatiale afin de promouvoir les communications nationales par satellite. Nous attendons d'obtenir plus d'informations sur la date de lancement du premier satellite et de voir quelles infrastructures de câble au sol seront nécessaires pour contrôler et gérer cette avancée de taille !